66
Le 04 Juin 1997.

PRESS BULLETIN - French





OÙ EST LE VRAI PROBLÈME ?

Nous estimant croyants, nous nous fâchons si quelqu'un nous dit que nous ne prions pas. Pourtant, au plus profond de notre âme nous savons que c'est la vérité. Mais nous voulons garder notre face de croyant.

Au lieu de chercher à sauver la face il serait préférable de nous interroger sur ce qui nous empêche de prier. Notre quotidien nous enseigne qu'une des réponses les plus fréquentes est : "Je n'ai pas le temps !" Et qu'il s'agisse de prier seul ou en famille, c'est la même chose. Nous nous donnons cent bonnes raisons pour justifier qu'effectivement nous n'avons pas le temps. La Vierge aurait donc tort de nous inviter sans cesse à la prière personnelle ou collective !

On se dit que si Elle aussi devait aller au bureau, prendre soin des enfants, regarder la télé, écouter les nouvelles, travailler à l'ordinateur, se préoccuper de payer les factures... peut-être parlerait-elle différemment.

La Vierge aurait-elle tort ? Bien sûr, si nous donnons à la prière la même valeur qu'à nos autres occupations quotidiennes. Mais si nous entendons la prière comme un pilier autour duquel gravite toute notre journée, alors là, la Vierge a raison. Ainsi la première chose que nous ferons le matin ne sera plus d'avaler en vitesse une tasse de café (), mais plutôt de prier, seul ou collectivement. Toute chose trouvera sa place dans notre journée si nous commençons par prier.

Quand mettrons-nous la prière à la première place ? Jusqu'à quand sera-t-elle mise de côté, et nous avec elle ? Continuerons-nous à la repousser pour quelque chose de "plus important", et pourquoi sera-t-elle toujours pour nous une cause d'inquiétude ? Ne serions-nous pas le vrai problème, et non la prière ?

Fr. Miljenko Stojic


N O U V E L L E S

LES EVEQUES OUGANDAIS ET MEDJUGORJE

Comme nous l'avons dit dans le Press Bulletin nr.65, du 8 au 15 mai, trois évêques ougandais ont rendu visite au Sanctuaire de la Reine de la Paix à Medjugorje : Frederick Drandua, Déogratias Byabazaire et Joseph Oyanga. Dans ce précèdent numéro figurait intégralement l'homélie de Mgr Drandua et dans ce numéro-ci nous reportons les brèves déclarations de ces trois évêques.

MGR DÈOGRATIAS BYABAZAIRE,évêque de Hoima, ordonné prêtre en 1969 et évêque en 1990 : "J'ai passé une semaine à Medjugorje et je me suis rendu compte qu'il y a une atmosphère pleine de prière, de paix et d'amitié. J'ai rencontré beaucoup de personnes qui prient vraiment et cherchent la prière. Je me suis rendu au Krizevac et au Podbrdo. J'ai vu beaucoup de personnes prier. J'avais peur de monter, mais quand je suis arrivé au sommet je me suis vraiment senti heureux. Les deux collines ont été pour moi une belle expérience. J'ai beaucoup prié et j'ai vu beaucoup de personnes qui marchaient déchaussées et priaient. J'ai été profondément touché par la Messe du soir. L'église était pleine tous les soirs et beaucoup de personnes écoutaient la Messe dehors. Bien qu'ils ne comprenaient pas la langue tous étaient recueillis en prière. Toutefois le moment le plus beau de la prière du soir c'est l'adoration du Saint Sacrement de l'Autel. J'ai vu beaucoup de prêtres confesser et une multitude de croyants désireux de se confesser. J'ai assisté aussi aux apparitions. Je suis profondément convaincu que ça a été une vraie rencontre. En parlant avec les croyants, j'ai compris que c'était des personnes mûres et sincères.

En rentrant chez moi je dirais que les paroles de la Vierge sont simples et c'est avec la même simplicité qu'elle entre dans le coeur de ses enfants".

MGR FREDERICK DRANBUA,Evêque d'Arua, ordonné prêtre en 1970 et évêque en 1986 : "C'est vraiment une grande expérience pour moi, surtout en ce qui concerne la prière. Je ne peux pas dire que la Vierge n'apparaît pas. Les voyants continuent à le répéter depuis 15 ans et ils parlent toujours du même message, sans rien changer. Le message est simple : prier, jeûner, croire, se confesser, adorer. C'est justement pour cette raison qu'il doive s'agir d'événements surnaturels, parce qu'ils sont fidèles à un message. Les gens viennent et leur vie change. Beaucoup se confessent. En tant qu'évêque, ces dix dernières années je n'ai presque jamais confessé. Ces jours-ci j'ai confessé plus de 100 personnes. Je suis sûr que le Seigneur se sert de ce lieu pour la conversion des peuples. Quand je rentrerai chez moi je dirai de réciter le rosaire et je recommanderai aux prêtres de réserver un jour par semaine à l'adoration".

À l'occasion de leur visite à Medjugorje les trois évêques ougandais ont aussi rencontré Mgr Ratko Peric, l'évêque du lieu. Voici ce que Mgr Drandua a déclaré à propos de cette rencontre : "Mgr Peric m'a dit que pour lui Medjugorje n'est pas un problème, car les gens y prient. Le problème pour lui ce sont les Franciscains qui, à son avis, veulent être indépendants. Je lui ai dit : "Medjugorje parle constamment de paix. La Vierge invite à changer son propre coeur et à rechercher la paix du coeur. Vous ne pouvez pas dire que les Franciscains sont mauvais. Vous devez accepter le fait que vous aussi vous devez changer. Alors les Franciscains aussi changeront et la paix sera possible. Le message de paix se manifeste à l'intérieur de la paroisse et il vous a changé ainsi que les Franciscains. Ayez la force de vous humilier devant le Seigneur et de commencer à prier pour la paix. Je vous en prie, cher frère décidez-vous pour la paix. Appelez les Franciscains! Peut-être seulement quelques uns viendront. Tout ne peut se faire en un jour. Vous devez aller chez eux parce que vous êtes le berger. Dîtes-leur : "Chers fils, venez je vous en prie,

MGR JOSEPH OYANGA,évêque de Lira, prêtre déjà depuis 33 ans et évêque depuis 8 ans: "C'est un lieu de méditation et de prière. Toutes les personnes qui viennent ici expérimentent une communion. J'ai vu des gens venant d'Europe, d'Amérique, du Japon, d'Australie. Tous se sentent semblables et cela m'a profondément touché. Ici on prie vraiment. Je n'ai pas eu la possibilité de me rendre sur les collines mais j'étais très touché qu'une pèlerine m'apporte une pierre ramassée là-haut. L'adoration est une expérience spéciale, quelque chose d'unique. J'ai vu des gens jeûner. Dans la maison où je logeais les pèlerins ne mangeaient rien pour le dîner, seulement un peu de salade et de pain. C'est un esprit de pénitence, de sacrifice que je n'avais pas vu depuis longtemps. Cette expérience me donnera la force de parler de la Vierge aux gens. Il me semble ne pas lui avoir prêté dans le passé une attention suffisante. Elle est proche de nous. C'est le message principal de ce lieu".


PRÈSENTATION D'UNE MONOGRAPHIE PHOTOGRAPHIQUE SUR MEDJUGORJE

Le 11 mai 1997, dans le bureau paroissial de Medjugorje fut présentée une nouvelle monographie photographique sur Medjugorje, éditée par le Centre d'Information "MIR" de Medjugorje. Les photographes de cette oeuvre exceptionnelle sont des maîtres de la photographie contemporaine croate. Outre certains textes introductifs, la richesse de ce livre est dans la quantité des photos. Toutes ces photos capturent sur le papier un moment vécu dans le Sanctuaire de la Reine de la Paix, qu'il s'agisse d'individus ou de groupes. Elles constituent un véritable album pour les pèlerins de Medjugorje, qui évoquent le souvenir de l'église et des collines de Medjugorje. Le livre a été publié en quatre langues : Croate, Anglais, Allemand et Italien et il est vendu à la librairie du bureau paroissial.


POUR NE PAS OUBLIER - IN MEMORIAM

Il y a 4 ans, le 29 mai 1993 ont été tués à Gornji Vakuf, Fabio Moreni, Sergio Lana et Guido Puletti. Ils portaient à manger aux familles affamées de N.T et de Zavidovic et au retour ils auraient ramener avec eux quelques familles musulmanes de cette ville pour les installer auprès de familles catholiques de Brescia. Afin que le souvenir de ces martyrs de l'amour chrétien ne se perde pas, nous en faisons mémoire avec gratitude et nous reportons deux témoignages importants.

Quelques jours avant sa mort, Fabio avait dit dans un groupe de prière de Cremona : "Pendant le voyage le fait de réciter ensemble le rosaire nous console grâce à la radio que nous avons installée sur nos voitures. Nous avons toujours réussi à faire une visite même courte à Medjugorje et là-bas, je peux vous l'assurer, l'âme se remplit et se console avec la paix et la joie, qui sont sans doute un don de notre mère du Ciel, qui y apparaît en tant que Reine de la Paix".

La mère de Sergio, Franca, a écrit en juin 1993 une lettre au contenu bouleversant : "Je m'adresse à celui qui a tué mon fils. Il était fils unique et vous pouvez imaginer combien je l'aimais... Je vous écrit parce que je veux vous dire que je n'éprouve aucune haine envers celui qui l'a tué. Je lui pardonne. On m'a dit que dans le groupe il y avait même une femme. Je ne sais pas, peut-être elle aussi est une maman. Je désire que le Seigneur touche son coeur et celui des personnes qui étaient avec elle, afin qu'ils comprennent que la vie de chaque homme est sacrée. Pour cela il faut respecter toute vie. Nous n'aurons la paix au cur et ne pourrons offrir la paix au monde qu'à condition de vouloir le bien de tous et d'aimer tout le monde."



Published by : INFORMATIVNI CENTAR MIR - Svetiste Kraljice mira
(Information Center MIR - Shrine of the Queen of Peace),
88266 Medjugorje, BiH, fax number: 00387 88 651 444.
Director: fra Miljenko Stojic.
You can receive the latest issue of the Press Bulletin at any time on your own fax machine in the tone
mode by dialing the Robofax in our Information Center at +387-88-65-15-55.
Published every other Wednesday.


Back Home Overview Info
Last Modified 06/04/97